Les autorités sanitaires mettent en garde contre la consommation d’aliments ultratransformés (ayant subi des étapes de modification par l’industrie alimentaire) et contenant un ou plusieurs additifs.
Marina Carrère d’Encausse, médecin, journaliste et marraine de la FRM, répond à vos questions de santé.
Comme un miroir du fameux effet placebo, l’effet nocebo se définit par des effets psychologiques et/ou physiologiques négatifs liés à la prise d’une substance n’ayant pourtant aucune action pharmacologique connue.
Il peut aussi s’observer à la suite de la réalisation d’un geste médical « fantôme », c’est-à-dire n’ayant aucune action thérapeutique.
Ce terme nocebo, qui signifie en latin « je nuirai », aurait été utilisé pour la première fois dans les années 1960. Il s’agit le plus souvent d’effets indésirables non spécifiques, comme par exemple des maux de tête ou des nausées et vomissements qui suivent la prise d’un « médicament fantôme ».
Si les études sont moins nombreuses que sur l’effet placebo, il semble cependant que l’effet nocebo soit plus fréquent chez les personnes manifestant un certain rejet ou une opposition aux médicaments. En janvier dernier, une étude parue dans le Journal of the American Medical Association révélait par exemple que lors d’essais cliniques de vaccins contre la Covid-19 portant sur plus de 45 000 participants, 35 % des personnes du groupe contrôle (ayant donc reçu une injection placebo ou « vaccin fantôme ») déclaraient avoir ressenti des effets secondaires, contre 46 % des personnes ayant réellement reçu une dose de vaccin. Pour les chercheurs, « si la prévalence d’effets indésirables est significativement plus élevée dans le groupe ayant été vacciné, ces chiffres suggèrent tout de même l’existence d’un effet nocebo pour les personnes du groupe contrôle ».
Les autorités sanitaires mettent en garde contre la consommation d’aliments ultratransformés (ayant subi des étapes de modification par l’industrie alimentaire) et contenant un ou plusieurs additifs.
Dérivée des pratiques bouddhistes, la méditation de pleine conscience est aujourd’hui la pratique la plus répandue.