Mis à jour le 12 avril 2021

Portrait de chercheur : Yannis Djeffal

Yannis Djeffal, étudiant en médecine, réalise son doctorat de sciences sur les cellules souches musculaires à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale.

Il est le lauréat du Prix FRM Line Pomaret-Delalande 2020, destiné à soutenir la recherche sur les maladies rares, qui finance son contrat doctoral pendant 3 ans.

Son parcours, ses recherches, mais aussi ses sources d'inspiration et de motivation... décryptage d’une vocation.

Yannis Djeffal : « J’ai 21 ans, je suis étudiant en médecine à la Faculté de médecine de Paris 12. Je suis le double cursus médecine-science de l’école de l’Inserm, j’ai fait trois ans de médecine, un master sur les thérapies régénératives à l’UPEC et un master sur la biologie des cellules souches à la Sorbonne. Actuellement, je réalise mon doctorat de science dans le laboratoire du Pr. Relaix à l’Institut Mondor de Recherche Biomédicale et dans le laboratoire du Pr. Pourquie à Harvard Medical School. »

Pourquoi avoir choisi d’être chercheur ?
YD : « Pour être au cœur du développement des thérapies et dans leurs applications cliniques. »

En quoi consiste votre projet de recherche ?
YD : « Le muscle squelettique adulte est doté d’un incroyable potentiel de régénération. Les cellules satellites sont des cellules souches musculaires qui peuvent régénérer le muscle après une blessure. Mon projet consiste à caractériser le développement, l'hétérogénéité et le potentiel de régénération des cellules souches musculaires humaines. »

Quel objectif cherchez-vous à atteindre ?
YD : « Ouvrir la voie au développement de nouveaux protocoles de thérapie cellulaires pour soigner les maladies musculaires. »

En tant que chercheur, quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontrée(s) et comment les avez-vous surmontée(s) ?
YD : « Savoir laisser de côté une piste quand elle ne s’avère pas être fructueuse dans la recherche est une discipline difficile. L’expérience et la patience des équipes avec lesquelles j’ai travaillé m’ont appris à surmonter les obstacles en étant en constante réévaluation de nos méthodes pour ne pas perdre de vue notre objectif initial. »

A l’inverse, quel est votre meilleur souvenir en tant que chercheur ?
YD : « Les meilleurs souvenirs en tant que chercheur sont surement ceux liés à la découverte de résultats préliminaires relatifs à mon sujet de thèse. »

Qu’est-ce qui, selon vous, permet de fédérer une équipe de recherche derrière un objectif commun ?
YD : « Notre travail repose beaucoup sur la collaboration, il est donc selon moi primordial d’avoir une excellente communication et compréhension au sein d’une équipe. Cela passe par des réunions régulières, une discipline de travail commune et surtout, le partage d’un objectif commun de soin du patient. »

Quel conseil donneriez-vous à un/une chercheur/chercheuse qui débute ?
YD : « Se lancer dans une carrière scientifique c’est faire don de son énergie, de sa concentration et de son temps, alors si on se lance il faut le faire sans réserve tout en étant le plus fidèle à ses valeurs. Après tout, “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme“ (François Rabelais). »

Quelqu’un ou quelque chose qui vous inspire et vous guide au quotidien ?
YD : « Un de mes stage de médecine à l’hôpital Henri Mondor m’a amené à étudier aux côtés du Pr Bertrand Godeau. Ce professeur en médecine interne a fortement marqué mon approche de la médecine et du soin. »

En 1 mot, qu’est-ce que le soutien de la FRM vous a apporté ?
YD : « Des opportunités. »

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