Au cours de la sclérose en plaques, le système immunitaire du patient détruit la myéline, une gaine qui entoure les fibres nerveuses et facilite le passage de l’influx nerveux. Résultat, de nombreuses perturbations apparaissent : motrices, sensorielles, cognitives… Entre deux poussées inflammatoires, la myéline lésée peut partiellement et spontanément se réparer, mais avec une efficacité très variable selon les patients.
Comment le système immunitaire et l’environnement inflammatoire peuvent-il influencer cette réparation ? C’est à cette question que souhaite répondre Théodore Soulier, chercheur à l’Institut du Cerveau à Paris.