Mis à jour le 21 mars 2023

Burn-out : quand on perd la flamme

Que se passe-t-il dans le cerveau d’une personne qui souffre de burnout ?

Les mécanismes cérébraux en cause sont encore méconnus, et il est difficile d’en dépister les signes précurseurs. A l’aide de modèles mathématiques complexes, les chercheurs souhaitent comprendre comment certains facteurs, comme la surcharge de travail, le manque de reconnaissance, l’absence de contrôle sur son travail… donnent naissance au burnout. Et ce afin d’anticiper et mieux prévenir sa survenue au travail.

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Morgan Verdeil, en thèse sous la direction de Jean Daunizeau, chercheur coresponsable de l’équipe « Motivation, cerveau et comportement » avec Mathias Pessiglione, à l’Institut du Cerveau à Paris.

153 000 €

Financement FRM pour une thèse de sciences en 2022

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Rencontre avec Morgan Verdeil, qui nous raconte son projet de recherche

« Nous nous intéressons à un véritable problème de société : le « burn-out ». Ce syndrome se caractérise par un sentiment d’épuisement intense, un détachement émotionnel et une perte de confiance dans ses propres capacités. Lors de ce syndrome, la fonction du cerveau qui nous permet d’évaluer la quantité d’effort à fournir dans des circonstances données fonctionne mal : la personne s’investit très fortement dans son travail, quels que soient les enjeux, et a de surcroît l’impression d’être inefficace.

Tout d’abord, nous souhaitons mettre au point un modèle mathématique qui décrive cette fonction cérébrale afin de comprendre comment des facteurs de risque, comme la surcharge de travail ou le manque de reconnaissance, donnent naissance à ce syndrome. Grâce à des tests cognitifs dédiés, ce modèle permettra de détecter des modifications subtiles du comportement indiquant qu’une personne est à risque élevé de burn-out. Un élément primordial pour, à terme, mieux anticiper et prévenir ces situations de souffrance au travail. »

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