Des chercheurs ont observé que le blob est capable de percevoir indirectement l’âge d’autres blobs et de se diriger préférentiellement vers les plus jeunes.
Depuis quelques années, on connaît l’existence de rares individus porteurs du VIH qui sont dits « contrôleurs post-traitement » : après avoir bénéficié d’un traitement précoce contre le virus et ce, pendant de longues années, ils sont capables de contrôler celui-ci même après l’arrêt de leurs médicaments.
Le Dr Hugo Mouquet, directeur de l’unité Immunologie humorale à l’Institut Pasteur, et ses collègues viennent d’identifier un mécanisme qui pourrait expliquer ce phénomène en étudiant le cas d’un individu présentant un fort taux d’anticorps neutralisant le VIH : « Notre étude a permis d’identifier pour la première fois une famille d’anticorps neutralisants à large spectre dont un de ses représentants les plus actifs, l’anticorps nommé EPTC112, cible la protéine d’enveloppe du VIH-1 »,explique-t-il.
Testé in vitro, cet anticorps EPTC112 s’est révélé capable de neutraliser un tiers des 200 types de variants du VIH-1et de recruter des cellules immunitaires de type lymphocytes NKqui détruisent les cellules infectées par le virus. Chez l’individu étudié, la neutralisation du virus par d’autres populations d’anticorps neutralisants a aussi été mise en évidence. De quoi espérer de nouvelles pistes thérapeutiques contre le VIH.
Source : Cell Host & Microbe, 10 juillet 2023
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