Mis à jour le 2 février 2021

VIH et greffe de cellules souches

Si les traitements actuels permettent de bloquer efficacement la multiplication du VIH dans l’organisme, les personnes infectées ne guérissent pas pour autant, car le virus reste présent au sein de certaines de leurs cellules immunitaires. Or ces cellules peuvent être remplacées par des cellules saines lors d’une greffe de cellules souches, destinée à traiter certaines formes graves de cancers du sang.

À l’occasion d’une telle greffe chez des patients à la fois porteurs du VIH et souffrant d’un cancer du sang, des études ont montré que ce traitement pourrait éradiquer complètement le virus et donc conduire à une guérison chez certains patients.

Cependant, chez d’autres, le VIH est toujours présent après la greffe. Des chercheurs de l’Institut Pasteur de Paris et du Centre médical universitaire de Hambourg viennent de montrer que ce phénomène serait lié à une sorte de fenêtre de vulnérabilité immunitaire pendant laquelle les cellules greffées peuvent être infectées par le VIH produit par les cellules du patient. En précisant les mécanismes sous-jacents, ils suggèrent que des traitements pourraient être envisagés pour contrer ce phénomène.

Source : Science Translational Medicine, mai 2020 Cellules souches : cellules indifférenciées capables de se multiplier pour remplacer des cellules défectueuses ou mourantes.

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