Ces souris, dont les neurones à vasopressine sont désorganisés et dysfonctionnels, déclenchent des mécanismes de peur sociale lorsqu’elles croisent des congénères pourtant inoffensifs.
Les chercheurs montrent que lorsque l’on administre de la vasopressine directement dans le cerveau de ces souris, leur comportement social s’améliore. Ils précisent également les mécanismes cérébraux en jeu. En 2019 déjà, un essai clinique américain avait montré qu’un spray nasal de vasopressine améliorait certains symptômes chez les enfants atteints de trouble du spectre autistique. Un résultat qui reste à confirmer dans un essai clinique de plus grande ampleur.
Source : Journal of Clinical Investigation, novembre 2020