Mis à jour le 30 octobre 2019

Grippe : et si on administrait le vaccin antigrippal à travers la peau ?

L’efficacité du vaccin antigrippal varie d’une année à l’autre.

En cause : sa composition, qui change chaque année et n’est pas toujours la plus adaptée aux souches virales qui circulent dans la population au moment de l’épidémie, mais aussi son mode d’administration.

En effet, les vaccins sont habituellement administrés dans le muscle, ce qui permet d’activer efficacement la production d’anticorps, mais induit une faible production de lymphocytes T, les cellules qui détruisent directement les cellules infectées. Sous la direction de Béhazine Combadière, une équipe Inserm du Centre d’immunologie et de maladies infectieuses (Paris) a montré que lorsque le vaccin est administré à travers la peau, il déclenche chez certaines personnes une immunité supplémentaire par rapport au mode classique de vaccination, liée à une meilleure production de lymphocytes T.


Ce complément de défense améliorerait notamment la protection des personnes âgées face aux virus grippaux


Par ailleurs, les chercheurs ont identifié des biomarqueurs sanguins qui, dès le lendemain de la vaccination, pourraient permettre d’identifier les personnes qui développeront cette réponse immunitaire supplémentaire.


Source : Journal of Clinical Investigations, 8 avril 2019


Vos dons en action

Projet soutenu par la FRM à hauteur de

300 000 €


Les cookies permettent d’améliorer la diffusion de nos informations, de mieux gérer vos centres d’intérêt, d’établir des statistiques et d’évaluer les performances du site. En poursuivant votre navigation, vous en acceptez l’utilisation. Pour plus d’informations ou vous opposer à cette utilisation, rendez-vous sur cliquez ici.