En effet, les vaccins sont habituellement administrés dans le muscle, ce qui permet d’activer efficacement la production d’anticorps, mais induit une faible production de lymphocytes T, les cellules qui détruisent directement les cellules infectées. Sous la direction de Béhazine Combadière, une équipe Inserm du Centre d’immunologie et de maladies infectieuses (Paris) a montré que lorsque le vaccin est administré à travers la peau, il déclenche chez certaines personnes une immunité supplémentaire par rapport au mode classique de vaccination, liée à une meilleure production de lymphocytes T.
Ce complément de défense améliorerait notamment la protection des personnes âgées face aux virus grippaux
Par ailleurs, les chercheurs ont identifié des biomarqueurs sanguins qui, dès le lendemain de la vaccination, pourraient permettre d’identifier les personnes qui développeront cette réponse immunitaire supplémentaire.