Les substances addictives ont pour effet d’augmenter la concentration de dopamine au sein de régions cérébrales. Cette augmentation peut engendrer des comportements addictifs.
Près de 30 % des personnes atteintes de schizophrénie souffrent d’hallucinations auditives verbales – ils entendent des voix leur parler – malgré les traitements conventionnels. Repérer et comprendre ce phénomène est primordial pour affiner la prise en charge des malades.
Des chercheurs du CHU de Lille et de l’Institut du cerveau (Paris) viennent de montrer qu’il est possible de prédire la survenue de ces hallucinations chez des schizophrènes grâce à la combinaison de l’imagerie médicale de type IRM fonctionnelle, et d’un programme d’intelligence artificielle. Pour cela, il leur a suffi de se focaliser sur une seule région cérébrale, l’aire de Broca, connue pour son rôle dans la production de mots parlés.
Cet outil de détection, qui appartient au champ de la psychiatrie de précision, devrait être utile pour mettre au point un outil d’intelligence artificielle permettant une prise en charge adaptée des malades résistant aux traitements actuels.
Source : Biological Psychiatry, 8 septembre 2021
Les substances addictives ont pour effet d’augmenter la concentration de dopamine au sein de régions cérébrales. Cette augmentation peut engendrer des comportements addictifs.
Face à un danger, nous présentons deux principales réactions de défense : l’immobilité et l’évitement. Or, chez certains, cette stratégie d’évitement est disproportionnée et se produit en dehors de tout danger.