Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Inserm viennent ainsi de constater que lorsqu’on transfère le microbiote de souris stressées à des souris saines, ces dernières manifestent alors une perte de motivation et de plaisir, ainsi qu’une apathie : des symptômes caractéristiques de la dépression. Mais si on réalise une section chirurgicale du nerf vague chez les souris receveuses, alors ces symptômes n’apparaissent plus !
Les chercheurs espèrent désormais vérifier si, chez l’homme aussi, le nerf vague est impliqué de manière similaire dans les liens entre le microbiote intestinal et le syndrome dépressif.