Dès lors, pourrait-on envisager d’injecter directement ces vésicules dans un coeur lésé sans risquer un rejet par l’organisme ? C’est la question que se sont posés Jean-Sébastien Silvestre et son équipe du Paris Centre de recherche cardiovasculaire.
Les chercheurs ont démontré que ces VE exprimaient très peu de molécules susceptibles d’amorcer une réponse immunitaire de rejet.Au contraire,dans un modèle murin d’infarctus du myocarde, l’injection de VE directement dans le muscle cardiaque lésé active des cellules inflammatoires bénéfiques pour la fonction du coeur. Les VE pourraient donc être utilisées chez l’être humain sans qu’un traitement immunosuppresseur2 soit nécessaire en complément.
Source : Cardiovascular Research février 2020