Mis à jour le 20 novembre 2020

Réparer le coeur sans risque immunitaire

Depuis plusieurs années, les essais cliniques visant à réparer un coeur après un infarctus du myocarde en y injectant des cellules capables de régénérer le muscle cardiaque se multiplient.

L’une des limites de cette pratique est le risque de rejet, par le système immunitaire, de ces corps étrangers injectés.

Mais il a été montré que l’effet bénéfique sur le coeur était avant tout lié à la production de vésicules extracellulaires (VE)1 par ces cellules.

Dès lors, pourrait-on envisager d’injecter directement ces vésicules dans un coeur lésé sans risquer un rejet par l’organisme ? C’est la question que se sont posés Jean-Sébastien Silvestre et son équipe du Paris Centre de recherche cardiovasculaire.

Les chercheurs ont démontré que ces VE exprimaient très peu de molécules susceptibles d’amorcer une réponse immunitaire de rejet.

Au contraire,dans un modèle murin d’infarctus du myocarde, l’injection de VE directement dans le muscle cardiaque lésé active des cellules inflammatoires bénéfiques pour la fonction du coeur. Les VE pourraient donc être utilisées chez l’être humain sans qu’un traitement immunosuppresseur2 soit nécessaire en complément.

Source : Cardiovascular Research février 2020

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Lexique

1. Vésicules extracellulaires : vésicules vectrices de matériel biologique transférable à d’autres cellules.

2. Immunosuppresseur : se dit d’un traitement visant à réduire ou supprimer la réaction immunitaire de l’organisme.

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