Mis à jour le 25 mai 2021

Les racines neurobiologiques de l’anorexie

Des chercheurs de l’hôpital Douglas (Canada), de l’hôpital Sainte-Anne (Paris), de l’Inserm et du CNRS ont découvert chez la souris qu’une diminution de l’acétylcholine1 dans une partie du cerveau appelée striatum est associée à des comportements excessifs qui peuvent conduire à l’anorexie.

Or ce faible taux d’acétylcholine pourrait en théorie être facilement compensé par un médicament utilisé contre la maladie d’Alzheimer, l’Aricept. De fait, chez des rongeurs, ce médicament supprime les comportements anorexiques.

Les chercheurs se sont rapprochés de l’équipe du Pr Philip Gorwood, à l’Institut de psychiatrie et neurosciences de Paris, afin d’identifier des patients souffrant d’anorexie mentale sévère concernés par ces comportements excessifs. Ils vont très bientôt lancer un essai clinique pour évaluer l’intérêt de ce médicament ciblant l’acétylcholine.

Source : Journal of Clinical Investigation, novembre 2020

#lexique

Acétylcholine : molécule permettant aux neurones de communiquer entre eux (neurotransmetteur). L’acétylcholine est bien connue pour son rôle dans la contraction musculaire. Mais elle joue aussi un rôle modulateur dans le cerveau, notamment dans la mémoire et l’apprentissage.

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