Plusieurs équipes de recherche françaises travaillent ensemble à la mise au point d’un traitement efficace de la prééclampsie : chez des modèles animaux, un traitement par une molécule appelée BH4 a permis ainsi de corriger la pression artérielle, l’excès de protéines dans les urines et les anomalies cardiovasculaires au niveau maternel, et de restaurer le poids fœtal. Le BH4 agit directement sur les cellules du placenta, en corrigeant notamment les dysfonctionnements liés à une baisse de production de monoxyde d’azote.
Ces travaux pourraient être la première pierre vers le développement d’une thérapie spécifique de la prééclampsie. Aujourd’hui, le seul traitement repose sur la prise préventive d’aspirine par les patientes repérées comme à risques.