Soutenez les projets de recherche les plus prometteurs contre les cancers
MERCI à Nagui et à l'équipe de « N'oubliez pas les paroles » de France 2, qui à l'occasion de sa 6 000 ème émission, a fait don de 30 000 € au profit de la Fondation pour la Recherche Médicale, consacré à la recherche sur le cancer.
Grâce à leur générosité, le jeune chercheur en thèse Louis Bochler (laboratoire INSERM à Strasbourg) travaillera à accélérer les découvertes sur le cancer. Il étudiera le rôle de certaines cellules immunitaires dans le développement des métastases en cas de cancer du sein.
Bravo et encore merci à Nagui et à l'équipe de « N'oubliez pas les paroles » !
Les métastases sont responsables de plus de 90 % des décès liés au cancer. Lors de leur formation, certaines cellules cancéreuses quittent leur site d’origine et colonisent de nouveaux organes. On a longtemps pensé que la formation des métastases reposait exclusivement sur la capacité des cellules cancéreuses à s’adapter à un nouvel écosystème.
112 800 €
Montant du financement de la FRM
Or, des études récentes montrent que les tumeurs primaires peuvent modifier l’écosystème d’organes distants, et ce avant même l’arrivée de cellules cancéreuses, et le rendre fertile à l’arrivée de cellules tumorales. Ceci est notamment rendu possible par l’intermédiaire de petites vésicules relarguées dans la circulation par les tumeurs primaires et qui transportent différents messages jusqu’aux organes éloignés.
Bien que leur impact sur ces niches soit largement accepté par la communauté, comment ces vésicules modifient l’écosystème d’organes distants reste à éclaircir. On ignore notamment comment ces vésicules endoctrinent ou activent les cellules immunitaires présentes dans ces organes. Il est d’autant plus important de comprendre ces effets que les cellules immunitaires peuvent avoir des rôles pro- ou anti-métastatiques selon les contextes.
Ce projet de thèse cherche à appréhender ces questions en se concentrant sur un type de cellule immunitaire, les neutrophiles, dont le chercheur a montré la sensibilité aux vésicules cancéreuses lors de son stage de Master 2.
Le projet de thèse sera réalisé dans le contexte du cancer du sein qui forme des métastases aux poumons, en utilisant des approches dans l’animal vivant permettant de mieux appréhender la réalité de la pathologie.
Le chercheur utilisera notamment des modèles de souris et de poissons zèbre que le laboratoire a adapté à l’étude des vésicules cancéreuses, ainsi que des technologies de séquençage et de microscopie à la pointe de la recherche. A terme, le chercheur espère pouvoir identifier de nouveaux mécanismes que l’on pourrait cibler dans l’élaboration de stratégies d’immunothérapie.