Actuellement, un électroencéphalogramme (EEG) permet de contrôler en temps réel la profondeur de la sédation d’un patient en salle d’opération. Des chercheurs du CNRS travaillant à l’École normale supérieure de Paris viennent de montrer qu’il est possible, grâce à un programme d’intelligence artificielle décryptant les signaux de l’EEG, de prédire une dizaine de minutes à l’avance des états de sédation trop profonde. Et donc de prévenir des effets délétères sur le cerveau. Cette utilisation de l’intelligence artificielle pourrait permettre une meilleure personnalisation de l’anesthésie générale, en fonction de la sensibilité cérébrale individuelle.