Mis à jour le 23 mars 2020

Des nanoparticules contre la tuberculose

 Pour améliorer les traitements actuels de la tuberculose, une piste envisagée est d’agir au plus près des cellules infectées par la bactérie responsable de la maladie. C’est l’objectif du projet européen CycloN Hit, auquel participent des équipes Inserm et CNRS : mettre au point des nanoparticules (1) renfermant un antituberculeux et les administrer par spray directement dans les voies respiratoires. De cette façon, les chercheurs espèrent cibler précisément les cellules immunitaires pulmonaires, car ce sont elles qui sont principalement infectées.

Des chercheurs ont étudié les propriétés du transporteur, les nanoparticules sans le médicament.

Ils ont confirmé, chez la souris, qu’elles sont bien absorbées par les cellules infectées dans les poumons.


Par ailleurs, elles possèdent une propriété antituberculeuse intrinsèque, avant même de contenir un médicament ! En effet, en fragilisant de manière spécifique la membrane des principales cellules infectées par la bactérie, les nanoparticules empêchent le pathogène d’y pénétrer, poussant même ces cellules à s’autodétruire, ce qui réduit par la même occasion les conditions d’installation durable de l’agent infectieux




Source : ACS Nano, 1er mars 2019


VOS DONS EN ACTIONS

100 008 €

Financement attribué par la FRM en 2017 à Arnaud Machelard pour son postdoctorat sur ce projet




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Lexique

(1) NANOPARTICULES : particules dont la taille est de l’ordre du millionième de millimètre (nanomètre).

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