Connaître les gènes en cause dans le développement des formes héréditaires de la maladie de Parkinson (environ 5 % des cas) pourrait permettre de cerner les mécanismes de la maladie.
En investissant 4,5 millions d’euros en 2020 pour soutenir neuf projets de recherche pluridisciplinaires innovants sur les maladies neurodégénératives, la FRM espère contribuer à une meilleure compréhension de leurs mécanismes, avec l’objectif ultime de les prévenir, les diagnostiquer précocement et les soigner.
Le 2 mars 2021, la FRM organisait la journée de lancement de son deuxième appel à projets dans le cadre de son programme stratégique sur les maladies neurodégénératives. L’événement virtuel réunissant les neuf consortiums lauréats, des lauréats de son premier appel à projets « Alzheimer » de 2019 et des mécènes de la FRM, a été l’occasion d’échanges nourris. De quoi créer une véritable communauté autour de la FRM et susciter l’émulation. Car l’enjeu est de taille : les maladies neurodégénératives constituent un des plus grands défis médicaux actuels, avec plus d’un million de personnes atteintes en France.
Maladies d’Alzheimer, de Parkinson et de Huntington, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique… toutes entraînent la mort progressive de certains neurones et conduisent à des déficits cognitifs, sensoriels ou moteurs, puis à l’invalidité. Aucune ne bénéficie de traitement curatif à ce jour. La FRM s’est donc saisie de cet enjeu de santé et de société pour en faire l’un de ses grands axes stratégiques.
Connaître les gènes en cause dans le développement des formes héréditaires de la maladie de Parkinson (environ 5 % des cas) pourrait permettre de cerner les mécanismes de la maladie.
Le consortium animé par Cédric Raoul, à l’Institut des neurosciences de Montpellier, envisage une approche originale pour tenter de stopper l’évolution de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie rare et fatale quelques années après son diagnostic.