Toutefois, ces défauts sont transitoires et les neurones récupèrent une physiologie normale après quelques semaines. Sandrine Humbert et ses collègues montrent que chez des modèles animaux de la maladie de Huntington, la correction de ces modifications transitoires observées durant les premières semaines de vie influence la survenue des troubles à l’âge adulte. En administrant très tôt à des souriceaux modèles pour la maladie de Huntington un médicament de la classe des ampakines destiné à faciliter la transmission nerveuse, ils ont en effet réussi à restaurer l’activité des neurones et, surtout, à éviter l’apparition de signes caractéristiques de la maladie à l’âge adulte. Des résultats qu’il faut désormais reproduire chez l’être humain.
Le cancer du pancréas résiste fortement aux traitements en raison de cellules cancéreuses peu nombreuses et dispersées. Des chercheurs s'intéressent à la communication entre ces cellules dans l'espoir de mieux les traiter.