À l’université de Rennes I, le laboratoire « ARN régulateurs bactériens et médecine » s’est penché sur les mécanismes de la persistance chez le staphylocoque doré, responsable de nombreuses infections nosocomiales (maladies d’origine bactérienne, ou plus rarement virale, contractées lors d’un passage dans un établissement de santé). Les chercheurs ont mis en évidence un processus moléculaire guidé par l’antitoxine SprF1, une molécule qui favorise l’entrée des bactéries dans la persistance aux antibiotiques. Les chercheurs souhaitent désormais développer des molécules ciblant cette antitoxine SprF1 afin de traiter les infections chroniques à staphylocoques dorés.
Source : Nature Microbiology, janvier 2021