Leurs résultats indiquent que, parmi les personnes porteuses d’une mutation particulière du gène de l’apolipoprotéine E (APOE), connue pour augmenter le risque de maladie d’Alzheimer, celles présentant en plus des réactivations fréquentes du virus HSV1 ont trois à quatre fois plus de risques de développer une maladie d’Alzheimer.
À l’inverse, chez les sujets ne présentant pas cette mutation, les réactivations du virus HSV1 ne sont pas associées à une augmentation du risque. Approfondir le rôle joué par ce virus et les susceptibilités de certaines personnes vis-à-vis de cette infection virale pourrait permettre d’ouvrir de nouvelles perspectives thérapeutiques.