Le cholestérol cérébral comme fil rouge
En parallèle, l’équipe met en évidence le rôle du cholestérol cérébral dans la genèse et la progression de plusieurs maladies neurodégénératives sévères : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Huntington, les ataxies spinocérébelleuses et, plus récemment, la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Le cholestérol est un constituant essentiel au cerveau, puisqu’il participe à la construction des membranes cellulaires ; mais une barrière, la barrière hémato-cérébrale, empêche le cholestérol sanguin d’atteindre le cerveau.
Le cholestérol cérébral doit être fabriqué localement et sa concentration finement régulée. Tout excès est éliminé via une enzyme, appelée CYP46A1.
Or, dans toutes les maladies précédemment citées on observe une diminution de cette enzyme dans les neurones du cerveau. En s’accumulant, le cholestérol cérébral devient toxique pour les neurones.