Concrètement, il s’agit dans un premier temps d’accumuler dans la tumeur
cancéreuse des atomes de bore 10, puis ensuite de les viser avec un
faisceau de neutrons. Il se crée alors une réaction locale qui produit
des particules hautement dommageables pour les cellules sur une distance
de 10 μm seulement, soit le diamètre d’une seule cellule.
Cette
technique est peu développée en France car les hôpitaux ne sont pas
équipés pour produire des champs de neutrons, et nous manquons encore de
transporteurs efficaces pour accumuler du bore 10 dans les tumeurs.
C’est sur ce point précisément que nous travaillons, en développant des
biocomposés naturels chargés en bore et capables de s’accumuler
fortement dans les tumeurs. »