Notre cerveau fait preuve d’une incroyable plasticité : les neurones sont capables de remodeler en permanence les connexions entre eux, en fonction de l’environnement et des expériences de vie.
Les lymphocytes T sont des acteurs-clés de notre immunité : ils identifient et détruisent les cellules infectées par un virus ou les cellules cancéreuses. Mais lorsqu’ils sont sollicités trop longtemps, lors d’une infection chronique par exemple, ils s’épuisent et n’assurent plus correctement leur mission.
L’un des enjeux actuels est donc de mettre au point des techniques de revitalisation des lymphocytes T. Une équipe de l’Institut de recherche Saint-Louis (Paris) s’est intéressée à ce phénomène dans le contexte d’une infection par le virus de l’hépatite C. Les chercheurs ont ainsi observé que cet épuisement des lymphocytes T se traduit par des altérations génétiques et moléculaires.
Après un traitement antiviral ciblé, les cellules immunitaires récupèrent une partie de leurs caractéristiques initiales, mais une partie seulement, comme si l’infection avait laissé une cicatrice : « Plus la stimulation des lymphocytes T par les protéines virales a été longue, plus profonde est cette cicatrice. Nos travaux suggèrent donc qu’une intervention thérapeutique précoce pourrait permettre de mieux conserver la fonctionnalité des lymphocytes T et de lutter contre leur épuisement », explique Pierre Tonnerre, chercheur Inserm et principal auteur de cette étude.
Notre cerveau fait preuve d’une incroyable plasticité : les neurones sont capables de remodeler en permanence les connexions entre eux, en fonction de l’environnement et des expériences de vie.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans. Comme il n’existe à ce jour aucun traitement curatif, la prévention est d’une importance cruciale.