Pour comprendre comment ce mécanisme peut être impliqué dans la survenue d’un diabète de type 2, une équipe du laboratoire Lille Neuroscience et Cognition a mis au point un nouveau modèle de souris : celles-ci sont dépourvues de récepteurs à la leptine de type LepR à la surface de certaines cellules du cerveau. Il n’a fallu que trois mois pour que ces rongeurs perdent de la masse musculaire, doublent leur masse graisseuse et, surtout, développent un diabète avec insulinopénie. Mais dès que les chercheurs ont réintroduit de la leptine directement dans leur cerveau, elles ont retrouvé un métabolisme normal, et notamment une sécrétion suffisante d’insuline pour contrôler le taux de sucre dans le sang.