Médecin, Professeur d’immunologie à l’Université de Franche-Comté, Président de la European Blood Alliance, Conseiller pour la médecine et la recherche, Europe et internationale, à l’Etablissement Français du Sang (EFS).
Dès le 9 avril, la FRM a débloqué 460 000 euros pour apporter immédiatement des compléments de financement indispensables à quatre projets cliniques prometteurs, à fort impact, avec des espérances de retombées à très court terme.
Pour identifier ces projets, la FRM s’est appuyée sur l’expertise et la connaissance de l’Inserm et REACTing, un consortium multidisciplinaire qui rassemble des équipes et laboratoires d’excellence dont la mission est de préparer et coordonner la recherche pour faire face aux crises sanitaires liées aux maladies infectieuses émergentes.
La FRM intervient en support de l’ensemble des essais thérapeutiques de la plateforme CORIMUNO-19, en finançant des analyses biologiques et immunologiques chez les patients inclus dans l’étude. Ces examens permettront d’évaluer la réponse au traitement en fonction du profil des patients, afin d’aider les recommandations thérapeutiques et de mieux définir les essais cliniques à venir.
L’enveloppe allouée à ce projet par la FRM s’élève à 113 850€, porté par le Dr Pierre-Louis THARAUX (CIC 1418, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris) et le Pr Olivier HERMINE (Service d’Hématologie adulte, Hôpital Necker Enfants Malades, Paris).
Sa durée est de 9 mois.
La FRM attribue un financement pour la réalisation urgente de collections biologiques et analyses sérologiques répétées qui permettront de caractériser le statut immunitaire des participants des cohortes.
La FRM a versé 120 000 € pour ce projet clinique, d’une durée
de 20 mois, mené par le Pr Fabrice CARRAT (Institut Pierre Louis
d’épidémiologie et de santé publique, Hôpital Pitié Salpêtrière, Paris)
et le Dr Nathalie BAJOS (Institut de recherche interdisciplinaire sur
les enjeux sociaux, sciences sociales, politique et santé, Campus
Condorcet, Aubervilliers).
Cet essai va permettre de tester l’efficacité de l’injection de plasma de patients guéris du COVID-19 à des patients hospitalisés mais non ventilés. Le plasma de patients guéris contient des anticorps développés par leur organisme et dirigés contre le virus en cause, le SARS-Cov-2. Transfusé à des malades, ce plasma pourrait leur conférer une immunité et les aider à lutter contre le COVID-19.
Le plasma sera collecté par l’Etablissement français du sang (EFS) auprès d’anciens patients convalescents. Cette approche thérapeutique pourrait d’une part éviter à des patients hospitalisés avec une expression légère à modérée de COVID-19 d'être ventilés dans des unités de soins d'urgence actuellement saturées, et d’autre part réduire la mortalité globale due au COVID-19.
La FRM s'engage également dans l'évaluation fondamentale des résultats de l'étude CORIPLASM à travers des études ancillaires (annexes), ainsi que dans une extension du protocole chez les patients en réanimation (étude CORIPLASMIC).
Ce projet, d’une durée de 12 mois, est porté par le Pr Karine LACOMBE (AP-HP St Antoine, Sorbonne Université, Paris) et le Pr Pierre TIBERGHIEN (Etablissement Français du Sang, La Plaine St Denis/ UMR1098 INSERM/Université de Franche Comté).
Médecin, Professeur d’immunologie à l’Université de Franche-Comté, Président de la European Blood Alliance, Conseiller pour la médecine et la recherche, Europe et internationale, à l’Etablissement Français du Sang (EFS).
La
FRM participe, aux côtés de l’Agence Nationale de la Recherche, à un
travail de recherche utilisant des tests sérologiques afin d’estimer
dans des populations de donneurs de sang ceux ayant été en contact avec
le virus SARS-CoV-2.
Les objectifs de ces études sont notamment :
Les
prélèvements sanguins seront collectés par l’Etablissement français du
sang, dans des zones d’intérêt épidémiologique et à différents temps au
décours de l’épidémie. Les zones d’intérêt sont de deux natures : celles
caractérisées en mars 2020 par une activité épidémiologique importante
et évolutive (ex : département de l’Oise, du Haut Rhin, région
parisienne) et celle où la situation est moins prégnante et où il paraît
intéressant de s’assurer qu’il n’existe pas un mode de diffusion
différent (ex : le Sud-Ouest) et d’évaluer l’effet du confinement sur la
dynamique épidémique dans ces zones.
Les données qui seront
recueillies dans ces études sont fortement sollicitées par les autorités
sanitaires pour étudier les scénarios de sortie de confinement.
A moyen et long termes, la poursuite des mêmes tests de sérologie permettra d’informer les autorités sanitaires des évolutions épidémiologiques, de réaliser un suivi dans le temps des taux de séroprévalence dans des zones affectées pour permettre une modélisation de l’épidémie.
Les porteurs de ce projet sont le Dr Pierre GALLIAN (Etablissement Français du Sang, La Plaine St Denis) et le Pr Xavier De LAMBALLERIE (UMR 1027 INSERM/IHU Méditerranée Infection / Aix-Marseille Université).