Face à un danger, nous présentons deux principales réactions de défense : l’immobilité et l’évitement. Or, chez certains, cette stratégie d’évitement est disproportionnée et se produit en dehors de tout danger.
La dysplasie fibromusculaire artérielle touche très majoritairement les femmes. Elle se caractérise par une déformation voire un rétrécissement de la paroi des artères qui entraîne un surrisque très important de maladies cardiovasculaires.
Cette maladie explique notamment pourquoi des femmes de moins de 60 ans, en apparente bonne santé, font des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux. Une étude en révèle les composantes génétiques : des variations dans quatre gènes associés au fonctionnement des cellules musculaires qui composent les artères.
« Cette étude apporte un argument supplémentaire sur l’utilité d’étudier les formes féminines des maladies cardiovasculaires, explique Nabila Bouatia-Naji, directrice de recherche Inserm au Paris Centre de recherche cardiovasculaire et cheffe de cette étude collaborative internationale. Cela permet en effet d’aborder des aspects différents de ceux déjà établis par l’étude de maladies cardiovasculaires classiques où les hommes sont surreprésentés. »
Source : Nature Communications, 15 octobre 2021
Face à un danger, nous présentons deux principales réactions de défense : l’immobilité et l’évitement. Or, chez certains, cette stratégie d’évitement est disproportionnée et se produit en dehors de tout danger.
La leptine est une hormone qui régule l’appétit en contrôlant la sensation de satiété. Chez des personnes en surpoids, son transport jusqu’au cerveau est parfois altéré, d’où une dérégulation de l’appétit.