Or les cellules cancéreuses sont plus sensibles au stress oxydant que les cellules saines. C’est pourquoi Nadine El Banna, doctorante à l’Institut Curie, s’est intéressée au potentiel de la vitamine C.
En effet, si à faible dose elle comporte un effet antioxydant, à forte dose elle se révèle au contraire un puissant agent de stress oxydant.
En travaillant sur des lignées de cellules de cancer du sein triple négatif, elle a montré que c’est lorsque la vitamine C est sous forme d’acide ascorbique qu’elle entraîne le stress oxydant le plus important.
Nadine El Banna a aussi identifié des biomarqueurs 2 permettant de prédire la sensibilité des cellules cancéreuses à cette vitamine C à haute dose. De quoi mieux appréhender l’application anticancéreuse de cette vitamine, notamment en combinaison avec d’autres médicaments.
Source : Redox Biology, août 2019