Actuellement, un nouveau médicament pour traiter ce cancer particulièrement agressif est en cours d’évaluation : le defactinib.
En association avec d’autres molécules thérapeutiques, il inhibe la protéine FAK qui est suractivée par les cellules cancéreuses et favorise fortement le développement de la tumeur.
Or l’équipe « Synthèse et sécrétion protéique en oncogenèse » du Centre de recherche en cancérologie de Toulouse a découvert que chez certains patients, la protéine FAK est également suractivée dans certaines cellules de l’environnement de la tumeur et que cela favorise l’apparition de métastases. « La suractivation de FAK semble associée de façon déterminante à la diffusion des cellules cancéreuses dans l’organisme et à l’apparition de métastases. Or, c’est la présence de ces dernières qui augmente et accélère le risque de décès en cas de cancer du pancréas. C’est pourquoi nous avons bon espoir que cibler cette protéine [avec le defactinib, NDLR] protégera contre l’apparition de métastases », détaillent les auteurs de l’étude.Source : EMBO Molecular Medicine, octobre 2020