Environ 3 à 5 % des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules présentent une modification du gène ALK dans leurs cellules cancéreuses, ce qui conduit à une activité aberrante de la protéine du même nom.
Environ 3 à 5 % des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules présentent une modification du gène ALK dans leurs cellules cancéreuses, ce qui conduit à une activité aberrante de la protéine du même nom.
CANCER BRONCHIQUE
NON À PETITES CELLULES :
type majoritaire de cancer
du poumon (85 % des cas).
Des thérapies ciblées inhibant l’activité de cette protéine ont récemment montré d’importants effets thérapeutiques chez ces patients. Cependant, cette efficacité est limitée dans le temps : les patients deviennent rapidement résistants à la thérapie ciblée, car de nouvelles anomalies génétiques apparaissent dans les cellules cancéreuses.
Emma Pailler et Vincent Faugeroux, jeunes chercheurs à l’Institut Gustave Roussy (Villejuif), viennent de montrer que des mutations de résistance peuvent être détectées grâce à une simple prise de sang et à l’analyse des cellules tumorales circulantes.
CELLULES TUMORALES
CIRCULANTES :
cellules qui se détachent de la
tumeur et passent dans le sang.
Cette « biopsie liquide », plus facile à mettre en œuvre et moins invasive que la biopsie classique tissulaire, pourrait permettre de proposer aux patients un nouveau traitement adapté à l’évolution de leur tumeur, ciblant spécifiquement le mécanisme de résistance.
Source : Clinical Cancer Research, août 2019
VOS DONS
EN ACTION
62 400 €
Pour ce projet, la FRM a financé les fins de thèse d’Emma Pailler et de Vincent Faugeroux dans le laboratoire de Fabrice André, en 2015 et 2016.