La même équipe avait déjà démontré l’efficacité de cette approche sur des cellules souches embryonnaires2 aux caractéristiques communes avec les cellules souches cancéreuses. Au lieu de réaliser leurs études in vivo sur des modèles animaux, les chercheurs ont choisi des organoïdes cérébraux, ou mini-cerveaux humains in vitro. Cette alternative permet de tester leur approche sur un modèle expérimental au plus près de la physiologie humaine mais aussi de participer à l’effort de substitution aux modèles animaux dans la recherche scientifique. Ils ont réussi à montrer qu’inhiber la voie du 1-carbone dans les cellules souches cancéreuses limite leur capacité à former une masse tumorale dans ces mini-cerveaux humains.