En cause, la diminution de l’enzyme chargée de l’élimination de ce cholestérol. Nathalie Cartier-Lacave a alors choisi d’utiliser une technique de thérapie génique pour apporter le gène de cette enzyme dans la zone cérébrale atteinte, de manière à restaurer un métabolisme correct du cholestérol.
Une injection unique du vecteur de thérapie génique dans le cervelet d’un modèle de souris mimant la maladie a effectivement permis de diminuer la dégénérescence des neurones et d’atténuer les troubles moteurs. L’équipe travaille aujourd’hui à élargir cette approche thérapeutique à d’autres types de SCA et à en évaluer la faisabilité et la tolérance pour la proposer, à terme, aux patients.