Mis à jour le 26 novembre 2021

Améliorer la compatibilité des stents

Après un infarctus du myocarde, il est fréquent de poser un stent dans une ou plusieurs artères coronaires irriguant le muscle cardiaque.

Il s’agit d’une prothèse endovasculaire, un petit tube en grillage, qui sert à maintenir ouverte l’artère malgré les plaques d’athérome1.

Il existe deux grandes familles de stents : ceux en métal nu ont l’avantage de très bien s’intégrer dans la paroi artérielle mais comportent un risque de « resténose », c’est-à-dire de récidive de l’obstruction de l’artère traitée ; ceux recouverts d’une couche de médicaments évitent la resténose mais s’intègrent moins bien dans la paroi artérielle.

Au laboratoire de science vasculaire translationnelle (Inserm, Paris), l’équipe de Giuseppina Caligiuri a mis au point un nouveau type de revêtement qui ne conserve que les avantages de chaque solution : leur dispositif est recouvert d’une couche de petites molécules biomimétiques qui stimulent l’intégration du dispositif dans la paroi artérielle tout en ayant des propriétés antiresténose.

Testé sur des modèles animaux, ce biomatériau a donné des résultats préliminaires très prometteurs.



Source : European Heart Journal, février 2021

1 Athérome : dépôt fibreux composé essentiellement de graisse, qui bouche progressivement les artères

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