Cette évolution est appelée marche atopique. Comme les traitements actuels de l’asthme diminuent les symptômes mais ne permettent pas sa guérison, il est important de trouver les moyens de stopper cette évolution.
À cette fin, des chercheurs de l’Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg ont mis au point un modèle expérimental permettant de mieux la décrypter. Ils ont ainsi montré l’implication de deux protéines du système immunitaire dans la progression des symptômes, les cytokines TSLP et IL-1ß. Mais leur rôle serait différent selon la sévérité de la dermatite atopique.
Cibler de façon précise l’une de ces molécules ou les deux, selon le contexte dermatologique, pourrait être une piste intéressante pour bloquer l’évolution d’un eczéma d’origine allergique en asthme.
Source : Nature Communications, 1er septembre 2022