Nous les avons soumis à ce que l’on appelle un protocole d’auto-administration d’alcool : dans le cadre de ce type de protocole, les rats sont libres de consommer (ou non) une substance en appuyant sur un levier. Nous avons observé que les rats porteurs de la mutation présentaient à la fois une appétence pour l’alcool plus marquée et une intensité de rechute accrue après abstinence par rapport aux rats témoins. » Outre son impact sur la dépendance à la nicotine sur le cerveau, cette mutation augmenterait donc le risque de dépendance à l’alcool. Ces résultats demandent encore à être confirmés chez l’Homme.
Source : Neuropsychopharmacology, juillet 2019