Une étude internationale, impliquant notamment l’équipe de Peter Vanhoutte à Sorbonne Université, vient de prouver qu’il est possible de dissocier ces deux mécanismes. Les chercheurs ont montré qu’en bloquant certaines interactions entre les récepteurs de la dopamine et ceux du glutamate, il était possible de protéger des souris contre les comportements addictifs provoqués par la prise de cocaïne, sans perturber pour autant les comportements guidés par une récompense naturelle.
Une découverte qui pourrait constituer une nouvelle piste thérapeutique pour traiter les addictions, voire d’autres troubles psychiatriques impliquant un mauvais fonctionnement des circuits de la récompense.