Les chercheurs du laboratoire de microbiologie moléculaire et biochimie structurale du CNRS et de l’Université de Lyon ont découvert que cette bactérie est capable d’envahir des cellules humaines sans les tuer et d’y établir une sorte de niche dans laquelle elle se cache et se multiplie à l’abri du système immunitaire et des médicaments.
Ce mécanisme pourrait contribuer à sa résistance aux antibiotiques et expliquer la récurrence d’infections sévères. Les chercheurs espèrent maintenant développer de nouveaux outils de diagnostic et de thérapie face à cette capacité particulière d’A. baumannii.