L’arthrose est une affection des articulations favorisée par l’âge, les traumatismes répétés, le surpoids et les antécédents familiaux.
Environ 8 à 15 % de la population serait concernée. Cette maladie se caractérise par une usure prématurée du cartilage, qui provoque des douleurs mécaniques, et/ou une gêne lorsque l’articulation est mobilisée. Des poussées inflammatoires peuvent aussi survenir, provoquant un gonflement des articulations touchées.
À ce jour, aucun traitement ne permet de stopper la maladie, et encore moins de rétablir l’intégrité du cartilage. La prise en charge repose donc sur des traitements antalgiques et anti-inflammatoires, sur la kinésithérapie et sur la pratique d’une activité physique régulière et adaptée.
Par ailleurs, des infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique peuvent être envisagées au niveau de l’articulation elle-même. Il existe enfin plusieurs médicaments définis sous le terme d’anti-arthrosique symptomatique d’action lente (AASAL) tels que la chondroïtine ou la glucosamine. Ils n’agissent que sur les symptômes et ne réparent pas le cartilage abîmé. « Leur efficacité reste encore, à l’heure actuelle, l’objet de controverse », signale la Société française de rhumatologie. Une microgreffe de cartilage voire un remplacement total de l’articulation par une prothèse peuvent être envisagés pour les formes les plus graves.