Créée en 2017 à l’initiative de Bernard Bouvier, la Fondation Ginette Peslier-Bouvier a pour mission de soutenir la recherche sur les cancers.

Grâce à l’action de cette fondation, Bernard Bouvier souhaite honorer la mémoire de son épouse, Ginette Peslier-Bouvier.

Entretien avec M. Bernard Bouvier

Monsieur Bernard Bouvier, fondateur de la Fondation Ginette Peslier-Bouvier

Quelles ont été vos motivations pour créer la Fondation Ginette Peslier-Bouvier ?

M. Bernard Bouvier : À l’origine, il s’agissait de concrétiser le projet que nous avions formé avec mon épouse, Madame Ginette Peslier-Bouvier : donner à la Fondation pour la Recherche Médicale un appartement dont elle avait hérité. À son décès, en 2017, il me fallait finaliser ce que nous n’avions pas eu le temps de réaliser.  Nous avons été particulièrement sensibilisés à la cause de la recherche biomédicale depuis 2001, date à laquelle nous avons appris que mon épouse était atteinte d'un cancer. Avec la disparition de sa grand-mère, de sa mère et de sa tante, elles aussi touchées par ce type de maladie, notre intérêt n’a fait que se renforcer. Étant sans enfants, il nous a semblé encore plus évident de faire œuvre utile en la matière. Aussi, lorsque l’équipe de la FRM m’a proposé de créer une fondation abritée, cette idée m’a immédiatement séduit : c’était une très belle opportunité d’honorer la mémoire de mon épouse et de prolonger notre engagement en faveur de la recherche médicale, notamment pour contribuer à la lutte contre ce fléau qu’est le cancer.

Pourquoi avez-vous fait le choix de la Fondation pour la Recherche Médicale pour abriter votre fondation ?

BB : Après avoir versé des dons à différents organismes caritatifs dans le domaine de la santé, avec mon épouse nous avons progressivement privilégié la FRM pour son action pour la recherche sur l’ensemble des maladies, et en particulier sur les cancers. Mon choix s’est donc porté tout naturellement vers la FRM, que nous soutenions avec conviction depuis de longues années.

J’ai été très bien accueilli par son équipe ; elle a fait preuve d’une grande écoute et a su me conseiller pour tous les aspects juridiques, administratifs et techniques. De fait, nous avons signé en juin 2017 la convention de création de la Fondation Ginette Peslier-Bouvier, vouée au soutien à la recherche sur les cancers.

Comment se sont passés les premiers pas de votre Fondation ?

BB : La FRM m’a proposé une liste de projets éligibles dans le champ déterminé. Le Comité exécutif de notre jeune fondation se compose simplement d’un représentant de la FRM et de moi-même. J’ai néanmoins tenu à consulter plusieurs proches, y compris le médecin oncologue qui suivait mon épouse, pour désigner les premiers projets bénéficiaires.

Deux projets ont été choisis : celui de Vincent Cavaillès, à Montpellier, qui étudie les mécanismes de développement du cancer colorectal, dont souffrait ma belle-mère; et celui de Pauline Ostyn, à Villejuif, sur la thématique du cancer du sein, qui a causé le décès de mon épouse.

Par ailleurs, j’ai décidé d’associer mes relations à cette lutte. Je les ai informés de la création de la Fondation Ginette Peslier-Bouvier et, s’ils le souhaitent, ils peuvent effectuer des dons. Le récent décès d’un membre de la famille a aussi donné lieu à une collecte. Chaque action a son importance !

2021 : La Fondation Ginette Peslier-Bouvier a choisi d'apporter son soutien à deux projets.

  • Le projet de Fanny Mann qui dirige l'équipe « Plasticité axonale dans le développement et le cancer » à l'Institut de Biologie du Développement de Marseille. La chercheuse s'intéresse au rôle des cellules nerveuses dans le développement des adénocarcinomes canalaires pancréatiques. Ce cancer représente la majorité des cancers du pancréas et est actuellement incurable ;
  • Le projet de Romain Vazquez dans l'équipe « Hématopoïèse normale et pathologique » au sein de l'Institut de recherche biomédicale Cochin à Paris. Son projet a pour objectif de caractériser les facteurs permettant de prédire l'efficacité du venetoclax, un antileucémique utilisé au cours des leucémies aiguës myéloïdes, le sous-type le plus fréquent des leucémies de l’adulte.

2020 : La Fondation Ginette Peslier-Bouvier a soutenu deux projets de recherche.

  • Le projet de Godefroy Jacquemin, qui travaille au CHU de Toulouse. Le chercheur souhaite mettre au point une immunothérapie contre la carcinose péritonéale d’origine colorectale, une forme de cancer du côlon s’étant étendu au péritoine, la membrane qui entoure tous les organes de l'abdomen ;
  • Le projet de Marie Laviron, au Centre d'Immunologie et de Maladies Infectieuses de l'Hopital de la Pitié-Salpétière à Paris, qui vise à explorer l'implication du système immunitaire dans les récidives du cancer après une chimiothérapie.


2019 : La Fondation Ginette Peslier-Bouvier a soutenu trois projets de recherche.

  • Le projet de Gaëtan Chanteloup, qui travaille au laboratoire « Lipides, Nutrition, Cancer » à Dijon. L'objectif du chercheur est de trouver des marqueurs sanguins pour améliorer le suivi du cancer du sein ;
  • Le projet de Imran Lahmar, qui travaille à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif. Le chercheur se concentre sur l'élaboration d'une immunothérapie efficace pour lutter contre le cancer colorectal ;
  • Le projet de Charlotte Canet-Jourdan au sein de l'Institut Gustave Roussy, qui a pour but de mieux comprendre la formation des métastases au cours du cancer colorectal.


2018 : La Fondation Ginette Peslier-Bouvier a soutenu trois projets de recherche.

  • Le projet de Lucas Blanchard, qui étudie le rôle de certains vaisseaux sanguins qui pourraient faciliter le transport des globules blancs tueurs de tumeurs à l’Institut de Pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse ;
  • Le projet de Clémentine Villeneuve, qui travaille à mieux comprendre la formation des métastases notamment dans les cancers du sein à l’Institut Curie ;
  • Le projet de Jean-Baptiste Lopez, dont les travaux à l’Institut Gustave Roussy portent sur la lutte contre les métastases dans le cancer colorectal.

2017 : la Fondation Ginette Peslier-Bouvier a soutenu deux équipes de recherche.

  • L'équipe de Vincent CAVAILLES, qui travaille à mieux comprendre le développement du cancer colorectal à l’Institut de recherche en cancérologie de Montpellier ;
  • L'équipe de Pauline OSTYN, qui cherche à identifier des marqueurs de prédisposition au cancer du sein à l’Institut Gustave Roussy à Villejuif.

Fondation Ginette Peslier-Bouvier

Fondation domiciliée au siège social de la Fondation pour la Recherche Médicale :

54, rue de Varenne - 75335 Paris Cedex 07

Les fondations abritées par la FRM

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