2021 : La Fondation Capucine a décidé d'apporter son soutien à quatre projets.
- Le projet de Sophie Le Grand au sein de l'équipe « INSIGHT - Réponses immunes chez l'hôte immunocompromis : tolérance vs GVHD » à l'Hôpital Saint Louis à Paris. Les chercheurs s'intéressent aux mécanismes impliqués dans les rechutes des cancers du sang après une thérapie par greffe de cellules souches hématopoïétiques, les cellules à l'origine des cellules sanguines.
La Fondation Capucine a financé le projet de Sophie Le Grand à hauteur de 12 135 € sur les 34 200 € accordés par la FRM à la chercheuse.
- Le projet de Fabien Boudia qui travaille au sein de l'équipe « Biologie des leucémies de l’enfant » à l'Institut Gustave Roussy à Villejuif. Le chercheur souhaite mieux caractériser les phénomènes moléculaires impliqués dans les leucémies aiguës mégacaryoblastiques, des leucémies pédiatriques agressives, en vue d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
La Fondation Capucine a financé le projet de Fabien Boudia à hauteur de 12 135 € sur les 36 200 € accordés par la FRM au chercheur.
- Le projet de Matteo Guerra au sein de l'équipe « Leucémie et dynamique de la niche » à l'Institut de recherche biomédicale Cochin à Paris. Les chercheurs étudient les mécanismes qui régulent les interactions entre les cellules situées dans la moelle osseuse, le lieu de production des cellules sanguines, au cours des leucémies. Il s’agit notamment de se pencher sur l’impact de certains composants vasculaires dans ces cancers sanguins, et ce en vue de développer de nouveaux traitements.
La Fondation Capucine a financé le projet de Matteo Guerra à hauteur de 12 135 € sur les 34 200 € accordés par la FRM au chercheur.
- Le projet de Romain Vazquez dans l'équipe « Hématopoïèse normale et pathologique » au sein de l'Institut de recherche biomédicale Cochin à Paris. Son projet a pour objectif de caractériser les facteurs permettant de prédire l'efficacité du venetoclax, un antileucémique, au cours des leucémies aiguës myéloïdes, le sous-type le plus fréquent des leucémies de l’adulte.
La Fondation Capucine a financé le projet de Romain Vazquez à hauteur de 12 135 € sur les 153 000 € accordés par la FRM au chercheur.
2020 : La Fondation Capucine a choisi de soutenir quatre projets d'excellence.
- Le projet porté par Charlotte Smith au sein de l'Institut Necker-Enfants Malades. La chercheuse souhaite identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour lutter contre la leucémie aiguë lymphoblastique T (LAL-T). Son équipe a révélé des premières preuves de l'efficacité d'une thérapie ciblée prometteuse pour certaines formes de LAL-T. Les chercheurs ont également mis en évidence un nouveau concept basé sur la modulation de l'expression de certains gènes, permettant ainsi de mieux comprendre le développement de la maladie et ouvrant de nouvelles pistes thérapeutiques.
La Fondation Capucine a financé le projet de Charlotte Smith à hauteur de 36 200 €, ce qui correspond à la totalité du financement accordé par la FRM à la chercheuse.
- Le projet de Karim Abdelmoumen, au Centre International de Recherche en Infectiologie de Lyon. Son projet vise à explorer les mécanismes par lesquels un virus, le HTLV-1, est capable d'induire une leucémie de type T chez l'adulte. Le chercheur s'est intéressé à une protéine virale (Tax) impliquée dans l'apparition des maladies causées par le virus. Il s'est ainsi penché sur 5 variants de cette protéine, provenant de 5 souches différentes de HTLV-1. Karim Abdelmoumen a trouvé une activité similaire de ces protéines au niveau des cellules infectées, hormis pour l'une d'entre elles, Tax 1b. Cette étude préliminaire montre l'importance d'étudier les différentes souches d'un agent infectieux afin d'en comprendre la pathogénicité.
La Fondation Capucine a financé le projet de Karim Abdelmoumen à hauteur de 10 000 € sur les 34 200 € accordés par la FRM au chercheur.
- Le projet de Guntulu Gokce Agsu au laboratoire « Immunologie Humaine, Pathophysiologie, Immunothérapie » de l'Institut de Recherche Saint-Louis à Paris. Son projet porte sur la différenciation des « cellules souches hématopoïétiques », les cellules à l'origine de toutes les cellules du sang. Ces dernières sont en effet utilisées dans le cadre des protocoles de thérapie cellulaire pour la prise en charge de pathologies sanguines. Guntulu Gokce Agsu s’est plus particulièrement intéressée au noyau des cellules, le compartiment contenant l’information génétique, et aux protéines qui modèlent sa forme, les microtubules. La chercheuse a notamment montré que la maturation des cellules souches hématopoïétiques est retardée quand la structure formée par les microtubules est perturbée. Poursuivre l’étude de ce phénomène pourrait permettre d’améliorer les protocoles cliniques de thérapie cellulaire.
La Fondation Capucine a financé le projet de Guntulu Gokce Agsu à hauteur de 10 000 € sur les 36 200 € accordés par la FRM à la chercheuse.
- Le projet de Guillaume Morel qui travaille à l'Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et Cellulaire d'Illkirch. Le but de ce projet est de découvrir des altérations génétiques impliquées dans les formes sévères de leucémies aiguës lymphoblastiques de type B, et plus précisément les altérations impactant l’expression du gène IKZF1. Les données obtenues par le chercheur au cours de précédents travaux montraient que certains patients ont une activité très faible du gène IKZF1, sans toutefois que des mutations « directes » de ce gène aient été détectées dans les cellules leucémiques. Guillaume Morel a bien retrouvé au cours de ce projet des éléments en faveur d’une baisse d’activité de IZKF1 chez les patients. En revanche, il n’a pas mis en évidence de mutation sur les régions d’ADN régulant l’activité de ce gène. L’équipe poursuit aujourd’hui ses travaux, en les élargissant également à l’étude de protéines, appelées facteurs de transcription, qui interagissent avec les régions régulatrices : l’altération de leur fonction pourrait en effet expliquer la baisse d’activité d’IZKF1 observée chez les patients.
La Fondation Capucine a financé le projet de Guillaume Morel à hauteur de 16 615 € sur les 123 000 € accordés par la FRM au chercheur.
2019 : La Fondation Capucine a apporté son soutien au projet de Camille Sauter qui travaille au sein du laboratoire Lipides Nutrition Cancer de la Faculté de médecine de Dijon. La chercheuse étudie une protéine, PRMT2, qui pourrait s'avérer une cible thérapeutique pertinente dans la prise en charge des leucémies aigües myéloblastiques.
Le soutien apporté par la Fondation Capucine au projet de Camille Sauter est de 24 271 € sur les 102 600 € accordés par la FRM à la chercheuse.