Leur étude comporte plusieurs étapes.
Tout d’abord, il s’agit de créer une base de données issues de l’analyse de précédentes greffes, qui intègre avec précision tous les paramètres du donneur et du patient (paramètres cliniques, biologiques et immunologiques ; examens d’imagerie) au moment de la transplantation ainsi que le résultat de la greffe (perte de greffon via rejet ou encore décès du patient). Les patients qui seront inclus ont été greffés entre 2004 et 2014 dans plusieurs services de transplantation rénale d’hôpitaux français.
La deuxième étape est de pouvoir caractériser les paramètres associés au risque de perte de greffon et de décès des transplantés rénaux à partir de l’analyse de cette base.
Enfin, les chercheurs pourront, à l’aide de tous ces éléments, construire un outil qui permette d’identifier les patients transplantés rénaux à risque précoce de perte de greffon et de décès au jour de la transplantation.
Un tel outil pourrait s’avérer précieux en termes de santé publique : il permettrait de mieux optimiser l’attribution des greffons, ce qui semble indispensable devant le manque criant de donneurs.